Choisissez les bons matériaux pour construire votre maison

1. Le béton en parpaings.

Depuis le 19ème siècle, le béton est, de loin, le plus employé pour les ossatures des habitations françaises. Premier argument de poids, la durée de vie: le béton est inaltérable, incombustible, imputrescible, inoxydable: en résumé, c’est du solide! Il est en outre le seul à se solidifier avec les années. Tordant le cou à beaucoup d’idées reçues, le béton est également respectueux de l’environnement: les matières premières sont 100% naturelles. Et si sa fabrication reste polluante, il est aussi 100% recyclable! Dernier argument de poids: c’est actuellement la solution la moins chère.

2. La brique.


Dans la plupart des régions, le parpaing est proposé « par défaut », alors que la brique creuse offre une bien meilleure isolation thermique pour une solidité équivalente. Cependant, tout comme le béton, la brique classique n’isole pas suffisamment et nécessite un complément d’isolation. A moins de s’intéresser à la brique « monomur » qui présente de grandes qualités thermiques, pouvant ne pas nécessiter, selon les régions, d’isolation complémentaire.

3. Le béton cellulaire: monomur thermopierre ou « siporex »


Découvert à l’état naturel en Ecosse, il est aujourd’hui fabriqué en usine. Argument pouvant être déterminant, le béton cellulaire se suffit à lui-même en matière d’isolation thermique.
Du fait de sa texture, votre maison respire! Autre avantage, le béton cellulaire s’adapte à tous vos caprices architecturaux! Le surcoût est d’environ 6 % par rapport à son équivalent en brique ou béton. Par contre, si ces blocs de construction sont très faciles à manipuler, ils sont beaucoup plus complexes à poser.

4. Les blocs à bancher.


Ce système constructif se fait en coulant du béton dans des blocs à bancher en polystyrène expansé. Si les performances thermiques en hiver sont excellentes, le système présente néanmoins plusieurs inconvénients. D’abord le système constructif est cher, la maison ne respire pas, les blocs peuvent également se déformer occasionnant des ponts thermiques importants. Enfin le polystyrène utilisé contient des additifs toxiques.

5. Le bois.


En plein développement, les maisons en bois ne représentent aujourd’hui que 5% du marché français. Le bois ne nécessite que peu d’énergie pour sa fabrication et est 100% renouvelable. Il s’inscrit donc complètement dans une approche écologique. Il vous faudra cependant veiller à ce que les bois utilisés soient traités naturellement si vous voulez que votre maison soit saine. Les maisons en bois sont rapides à construire (2 à 4 mois de gagné! ) et leur résistance thermique est identique. Il faut distinguer les maisons à ossature bois et les maisons en bois massif. Ces dernières offrent, de manière générale, de bien meilleures performances.

6. La pierre.


S’inscrivant totalement dans une démarche de développement durable, les qualités esthétiques de la pierre sont évidentes. Cependant, et même si les coûts ont tendance à baisser, la construction en pierre reste beaucoup plus onéreuse et beaucoup moins « performante ». A réserver aux constructeurs éclairés.

7. Les matériaux d’isolation.


Ils sont pléthore et là aussi, il faut bien peser avantages et inconvénients! On distinguera deux grandes familles: les « classiques », dont l’efficacité n’est plus à prouver, et les « petits nouveaux », beaucoup moins répandus, mais en plein essor car bien plus respectueux de l’environnement. Dans les classiques, on citera notamment le polystyrène, la laine minérale, la laine de verre, ou encore l’aluminium. Si on veut une maison plus écolo, on s’intéressera à la laine animale, la paille, le chanvre ou encore le papier!

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Auteur : SuprGreen